Les bonnes nouvelles doivent être de belles nouvelles

  • Piront Louis
    Piront Louis

    le samedi 04 avril 2015 à 15:08 Citer ce message

    Les bonnes nouvelles doivent être de belles nouvelles.

    « La communauté évangélisatrice, par ses œuvres et ses gestes, se met dans la vie quotidienne des autres, elle raccourcit les distances (se faire le prochain de…). Les évangélisateurs ont ainsi « l’odeur des brebis » et celles-ci écoutent leur voix. Ensuite, la communauté évangélisatrice se dispose à « accompagner ».
    Elle accompagne l’humanité en tous ses processus, aussi durs et prolongés qu’ils puissent être. Elle connaît les longues attentes et la patience apostolique. Elle prend soin du grain et ne perd pas la paix à cause de l’ivraie. Pas de réactions plaintives ni alarmistes. Au contraire, la communauté évangéliste, joyeuse, sait toujours « fêter » chaque petite victoire, chaque pas en avant. Une communauté évangélisatrice n’est pas « une simple administration » : les bonnes structures sont utiles quand une vie les anime, les soutient et les guide »
    ‘’La joie de l’Evangile’’ Le pape François .
    Mon Eglise locale, est-elle « bonne nouvelle » ?
    Ceux qui nous regardent de l’extérieur, peuvent-ils voir et ressentir quelque chose qui ressemble à une bonne nouvelle ?
    Nos communautés « sentent-elles bon » l’Evangile ?
    Les hirondelles sont-elles seules à annoncer le printemps ?
    Qu’est-ce qui annonce un printemps spirituel
    à ceux qui sont toujours « en hiver » ?
    On dit que chaque jour le soleil se lève, qu’après la pluie vient le beau temps … Comment apporter à ceux qui nous regardent, qui nous rencontrent, des signes
    d’espérance et de renouveau ?
    Comment serons-nous, à la suite de Jésus, ce personnage qui rejoint les gens déçus, tristes, révoltés, et qui vient réchauffer leur cœur ? Jusqu’au moment où ils retrouvent le chemin de l’espérance et même de l’enthousiasme.

    Comment répondre à toutes ces questions, dans notre vie, dans nos communautés ? Il y a certainement des réponses. Mais il faut prendre le temps de les chercher, personnellement et en communauté. Le pape François est en train de secouer le cocotier à Rome : c’est à nous de secouer nos cocotiers !!
    A nos bics ![/i]
    Louis.
  • André Baggen
    André Baggen

    le lundi 06 avril 2015 à 09:39 Citer ce message

    Je suggère, à l'instar des Sentinelles de la Nuit, que des paroissiens aillent à la rencontre, non des sans-abri, mais de personnes vivant misérablement, entre quatre murs. Probablement, y en a-t-il tout près de chez nous, sans que nous en ayons conscience. Ici ce sera une famille nombreuse qui n'arrive pas à terminer le mois décemment. Là se trouvera un couple de vieilles personnes malades; où encore une personne souffrant de la solitude; etc...
    Le type d'accompagnement que l'on pourrait apporter serait d'abord une rencontre amicale, chaleureuse, optimiste... Ensuite, selon la situation, offrir quelque chose à manger (personnellement, je me vois bien préparer une bonne soupe). L'accompagnement pourrait prendre d'autres formes(administratives ou ménagères) selon les besoins. Mais surtout, ce qui me semble important, c'est que tout type d'accompagnement se fasse impérativement avec le souci du respect et de la continuité. Mieux vaudrait ne prendre qu'une seule personne en charge et lui rester fidèle dans un accompagnement régulier, plutôt que de vouloir aider une masse de personnes à des occasions ciblées.
    .
    Reste à savoir quelles sont les personnes que l'on pourrait visiter et qui seraient d'accord de se laisser accompagner ! La solution me paraît simple : un petit tract dans les boîtes aux lettres du voisinage qui dirait à peu près ceci : Connaissez-vous dans votre entourage, une personne isolée, un couple ou une famille désireuse de recevoir de la visite et peut-être même une aide gratuite. Peut-être seriez-vous, vous-même désireux (se) de nous rencontrer. N'hésitez pas, contactez-nous à cette adresse...

    Mon idée serait qu'une ou des équipe se constituent pour mettre ce type de projet sur pied... Projet qui demande au-préalable une mûre réflexion; non seulement en matière de fiabilité, mais aussi de crédibilité : ne pas se mettre en concurrence avec ce qui existe déjà (Le PAS, St Vincent de Paul, etc...), mais offrir une complémentarité.
    André
  • Rose
    Rose

    le mercredi 08 avril 2015 à 08:12 Citer ce message

    Une « Bonne Nouvelle » …. n’est-on pas blasé ?
    J’ai parfois l’impression que ça ne voit pas qu’on vit dans l’espérance et la félicité de cette « Bonne nouvelle ». Je me demande parfois si on se rend bien compte de ce que cela veut dire et surtout de ce que cela ne veut pas dire pour ceux qui vivent sans. C’est très difficile d’imaginer une vie sans Dieu quand on est croyant mais c’est tout aussi difficile pour un non croyant d’imaginer la présence de Dieu dans sa vie. Alors il faut absolument que nous soyons plus démonstratif. Si nous souhaitons continuer l’évangélisation il faut y aller plus fort, plus bruyant, plus haut, plus grand. Je crois que nous sommes trop timides. Mais il ne faut pas « sur jouer » non plus, il n’est pas simple de trouver le bon ton ou le ton juste. Je crois que l’on peut s’inspirer de la vie de Jésus, son discours et son attitude sont bons et justes, alors agissons comme lui.

    Une « Bonne Nouvelle » … qui rend heureux.
    Une autre tendance qui se rencontre souvent ; « être heureux c’est démodé, pire, être heureux c’est déplacé !! face à tant de souffrances dans notre monde, dans notre quartier ou dans notre vie!! Il convient d’avoir peur, d’être triste et désespéré !! » . Et en effet, sans doute faut-il être inconscient pour dire le matin « Merci de cette Bonne nouvelle qui va rendre ma journée agréable et heureuse. Et je promets de faire de mon mieux pour propager ce bonheur autour de moi ». Et pourtant c’est quand même bien vrai et nous le croyons, nous l’avons redit à la Veillée Pascale.

    Une « Bonne Nouvelle » … qui donne des ailes.
    Souvent on se dit qu’on ne sait pas quoi faire et …. on ne fait rien. De nouveau soyons confiants, nous avons reçu l’Esprit et nous le recevrons encore à la Pentecôte prochaine. Réunissons nous dans l’Esprit et les idées viendront naturellement. Ne mettons pas de barrières à notre foi ni à notre créativité, l’être humain est un être doué et ces talents que nous avons reçus nous devons les utiliser. Ensemble et grâce à l’Esprit je crois fermement que nous pouvons faire de grandes et belles choses.

    Une « Bonne Nouvelle » … qu’il faut découvrir
    Je pense que notre « arme » (s’il faut parler de croisade) c’est notre parole ; et notre parole doit être le reflet de notre vie elle-même l’expression de notre foi. Je pense que nous manquons peut-être de « formation » sur le sujet. Ce ne sont pas les pistes qui manquent bien sûr mais encore faut-il les suivre. Vivre en croyant c’est absolument nécessaire, parler en croyant c’est évangéliser, c’est découvrir, c’est confronter, c’est approfondir, bref c’est nécessaire.

    Rose
  • Rose
    Rose

    le mercredi 08 avril 2015 à 09:01 Citer ce message

    Une source, une piste
    http://www.caremedanslaville.org/date___2015-03-11/#formCommentaires
  • André Baggen
    André Baggen

    le mercredi 08 avril 2015 à 10:13 Citer ce message

    Ce n'est pas facile d'être ce que l'on voudrait être. Ce n'est pas facile de laisser rayonner notre foi et notre espérance...
    Personnellement, je ne me sens pas mûr pour évangéliser. Ce n’est pas que je n’en connaisse pas assez sur le sujet : la Bonne Nouvelle, je suis souvent plongé dedans, au point d’en faire une overdose et pourtant…
    Pourtant ma foi est si fragile ! Là où je devrais ressentir Paix et Joie, j’éprouve souvent un vide… le doute et l’inquiétude !
    Je suis « fan » de Jésus, tant que je peux rester un spectateur privilégié.
    Bien sûr, ce serait bien plus beau d‘être un imitateur de Jésus. Pas seulement en actes, mais aussi en conscience. C’est un fameux pas en avant, qui me fait toujours peur, parce que c'est l'inconnu, le vide ! Dieu sait le nombre de timides tentatives… avortées ! D’ailleurs, cela me fait penser à la chanson de Suarez : « Au bord du gouffre, nous allons faire un pas en avant… en avant… » On peut le comprendre de différentes manières !
    J’ai envie de dire que j’attends que Dieu satisfasse mes besoins spirituels (comme celui de raffermir ma Foi), - je prie (entre autres) en ce sens -, avant de pouvoir aider moi-même les autres.
    La Paix et la Lumière soient avec vous, avec moi, avec eux.
  • Piront Louis
    Piront Louis

    le mercredi 08 avril 2015 à 16:32 Citer ce message

    Je crois que notre façon de vivre doit provoquer les gens à se poser des questions : si les gens nous posent des questions sur notre foi, c'est un signe positif : c'est que toute notre vie provoque des questions. Et alors, nous aurons à "rendre compte de notre foi" comme le dit St Paul. Si les gens ne nous posent jamais des questions sur notre foi, c'est que notre vie n'a rien de fascinant !...
  • François G
    François G

    le samedi 18 avril 2015 à 08:15 Citer ce message

    Evangéliser, je ne m'en sens pas capable, par contre, j'en vois d'autres le faire et cela m'ébranle. Cette semaine, j'ai rencontré un jeune qui distribuait des bibles, nous avons conversé, il m'a cité de nombreux extraits de la Bible par coeur. Je lui ai posé la question "comment évangéliser en avril 2015 ?" et il m'a répondu qu'il y consacrait une semaine en cette fin du mois d'avril. Ils vont de foyer en foyer annoncer la bonne parole. Il m'a cité aussi tous les extraits qui évoquait l'obligation pour les chrétiens d'évangéliser. Je me suis senti un peu honteux....
    On peut toujours dire que ce sont des protestants mais il faut bien reconnaître leur succès. De nombreuses salles de prière s'ouvrent en toute discrétion y compris dans nos quartiers. Ces églises ont une dynamique propre avec un prédicateur souvent assez "vigoureux", Je vous conseille d'ailleurs d'aller visiter l'église de la nouvelle Jérusalem http://www.lanouvellejerusalemliege.org/wp/. Pour info, à tous les paroissiens qui râlent sur la longueur des messes, le culte dure 3 heures et demi chez eux.

    Annoncer une vraie bonne nouvelle c'est possible...
  • André Baggen
    André Baggen

    le dimanche 19 avril 2015 à 20:50 Citer ce message

    François, si tu savais comme nous sommes tous pareils. Nombreux sont ceux qui voudraient bien, mais se sentent incapables d'évangéliser !
    Cela vaut la peine de réfléchir sur le pourquoi ! Ce n'est pas à mon avis une question de méconnaissance; mais peut-être une question de foi et confiance, Si nous avons vraiment la foi, nous devrions être heureux. Nous devrions avoir la foi, la paix et l'amour. Et si c'est le cas, nous n'aurions pas peur d'évangéliser. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ?
    On devrait peut-être cultiver la joie et la confiance, au sein de nos églises, et à fortiori dans notre UP. On devrait se rendre à l'école du bonheur ! D'abord la créer, mais comment ?
    Il serait peut-être bon, comme le suggère François, d'aller voir chez les autres ce qui s'y passe... Pourquoi ils semblent plus heureux !
    "Avoir la foi"? Rien n'est moins évident ! Thierry nous le rappelait encore ce matin, dans son homélie ! Un rayon de soleil et on a l'impression que notre foi est ravivée. Un nuage noir, et nous voilà à nouveau dans le doute ! Comme les disciples d'ailleurs ! On oublie que la foi est une grâce de Dieu. On oublie que Dieu veut notre bonheur ! Alors soyons heureux et peut-être que la foi se manifestera. Osons demander à Dieu la grâce d'être heureux (Aide-toi et le ciel t'aidera. Aidons-nous et soutenons-nous mutuellement ...
    Et peut-être trouverons-nous la force, la joie, la sérénité, la bonne méthode pour évangéliser
    Il faut oser y croire... C'est le moment puisque nous marchons vers la Pentecôte.

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