Absence des Jeunes

  • Un Visiteur de Malades
    Un Visiteur de Malades

    le lundi 18 mai 2015 à 10:50 Citer ce message

    Qu'en pensez-vous ? Quel sera l'avenir de vos célébrations si vous ne les voyez de toute façon plus ? Qui prendra la relève une fois que vous ne serez plus là ? Que pouvez-vous encore faire aujourd'hui pour éventuellement les retrouver ? Vos célébrations ont-elle encore un sens dans le monde d'ajourd'hui ??? Des questions indispensables à vous poser si vous voulez bien rédiger votre future charte !
  • François G
    François G

    le mardi 19 mai 2015 à 07:52 Citer ce message

    L'absence des jeunes est un échec de la transmission, c'est vrai et cela ne peut pas nous laisser indifférent !! Je crois fondamentalement que cela n'empêchera pas une résurgence, je crois que beaucoup de jeunes sont touchés par le Christ même s'ils ne pratiquent pas. Ceux qu'Emmanuel Todd appelle les "catholiques zombies" recherchent aujourd'hui une religion de substitution, ils en trouvent d'ailleurs de nombreuses, ils ont été "Charlie", "droit de l'hommiste" ou juste fan d'Apple, de Google ou de la PS4, grand bien leur fasse...

    Je crois fondamentalement au retour de nos jeunes dans les églises, je ne sais pas quel sera le déclencheur. Gardons la bougie allumée même vacillante, elle sera visible.
  • Alain Poelmans
    Alain Poelmans

    le mardi 19 mai 2015 à 15:36 Citer ce message

    J'aurais préféré voir 'nous' et 'notre' à la place du 'vous' et 'votre' de notre anonyme 'visiteur de malades'.

    Qu'est-ce que je fais pour rejoindre les jeunes (tiens c'est quel âge ça ?) là où ils vivent. C'est eux qui font déjà maintenant le monde de demain. Et qu'est-ce que je leur propose ?

    Et pourtant ils sont aussi ce que nous en avons faits, ce sont nos propres enfants, remplis d'autant de dons et de possibilités que les nôtres !

    Alain
  • Crochelet Marie-Paule
    Crochelet Marie-Paule

    le mardi 19 mai 2015 à 21:06 Citer ce message

    J'ai assisté à un atelier de réflexions ( donné par D. Collin ) concernant le très beau texte de la Samaritaine .
    En se basant sur les derniers versets de ce passage, D.Collin nous a interpellé sur notre foi : la foi se VIT et ne se transmet pas.
    Nous devons entendre nous-mêmes , en nous- mêmes .
    Ai-je une source jaillissante en moi ? Ou suis-je une cruche vide, stagnante? La cruche, c'est peut-être nos rites, nos habitudes, nos pratiques, ce qui ne parle plus à nos enfants ? Arrêtons de nous lamenter sur nos églises vides .
    L'eau de mon baptème est-t-elle devenue source? A un moment, je dois recevoir la Parole de Dieu comme source de Vie, pouvoir la partager avec d'autres , échanger, la prier , communier.
    Le désir ( ici des samaritains ) est en relation avec le manque et il nous faut alors bien reconnaître nos fragilités .
  • Rose
    Rose

    le jeudi 21 mai 2015 à 08:54 Citer ce message

    Je me permets de rebondir sur cette intervention : VIVRE.
    Arrêtons nous un instant sur les choses qui nous font vivre pour essayer au quotidien de les intensifier
    Arrêtons nous un instant sur les choses qui nous empêche de vivre pour essayer de les transformer.
  • Laurent Capart
    Laurent Capart

    le samedi 06 juin 2015 à 20:25 Citer ce message

    Toujours à partir de l'Évangile de la Samaritaine : avant de lui dire ce qu'il peut apporter, Jésus lui demande d'abord à boire.
    Quand on demande aux jeunes d'accompagner des malades à Lourdes, ils répondent plus souvent présents que si on leur disait tout ce qu'ils peuvent y recevoir. Ils partent pour aider, mais au retour, ils ont parfois été touchés en communion avec ceux qu'ils partaient aider.
    Lors d'un baptême récent, un enfant a dit à propos de ce texte que Jésus demandait de l'eau à boire, puis offrait de l'eau à vivre...

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